Genèse sumérienne, genèse biblique et les messages transmis par Raël en 1973-75-78.

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MOUVEMENT le MADÉ

Genèse sumérienne, genèse biblique et les messages transmis par Raël en 1973-75-78

GENÈSE SUMÉRIENNE, GENÈSE BIBLIQUE

ET LES MESSAGES TRANSMIS PAR RAËL EN 1973-75-78

AVANT-PROPOS

Suite à la lecture des écrits de Sumer et de la Bible hébraïque relativement à la genèse de l’humanité, j’ai beaucoup réfléchi aux messages des Élohim créateurs de l’humanité que Raël a reçus en 1973-75-78 et transmis à l’humanité. Mon propos est de faire la lumière sur leur caractère révolutionnaire par rapport aux genèses sumérienne et biblique.
J’ai un grand respect pour la Bible et pour la personne même du messager Raël qui a accepté volontiers de remplir sa mission de faire connaître à toute l’humanité l’existence et la volonté des êtres qui nous ont créés à leur image,
à leur ressemblance. Je diffère ainsi d’opinion sur les commentateurs peu
élogieux envers la Bible et les messages. Je m’appuie sur les résultats des
travaux de chercheurs érudits et versés dans les écritures anciennes qu’elles
soient sumériennes ou bibliques entre autres. Leurs propos portent tout
particulièrement sur la genèse de notre humanité.

ÉNONCÉ DES CONCLUSIONS

1. Non un seul mais plusieurs scribes ont rédigé la Genèse biblique racontée dans la TORAH ....................................................................……

.....…………………………………………...……………… 1re conclusion

2. Les ANUNNAKI et les ÉLOHIM ont la même signification

étymologique …………………………………………………..…………...

..…………………………………….………...……………… 2e conclusion

3. Dans la Bible hébraïque, il n’y pas qu’un seul récit de la création mais deux, et dans l’un d’eux Yahvé est en contact immédiat avec les humains, tout le contraire de la dématérialisation de Dieu

…….....……………………………………………………… 3e conclusion

4. La Bible hébraïque est un ensemble de livres qui font état de données venant de diverses traditions et qui ont permis aux rédacteurs de la Genèse en particulier d’établir l’ordre des événements de la création ...

...………………………………………...…………………… 4e conclusion

5. Même si sur les tablettes sumériennes on ne parle pas à proprement parler de Yahvé et des Élohim, ce n’est pas un blasphème ni un mensonge phénoménal universel que de trouver ces deux noms dans la Bible hébraïque ……………….....................................................................

...…………………………………..……………….....……… 5e conclusion

6. Ce n’est pas parce qu’elle serait la première chronologiquement que la genèse sumérienne serait la meilleure explication de nos origines ……..

...……………………………………..…...………………..… 6e conclusion

7. L’écriture sumérienne n’est pas antérieure aux écritures égyptienne et

hébraïque ..…………………………...........................................................

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Cartes géographiques : LE CROISSANT FERTILE 13

ROYAUMES ET EMPIRES DE MÉSOPOTAMIE 14

Tableau : CHRONOLOGIE HISTORIQUE 15

…......…………………………….….……………………….... 7e conclusion 20

8. Grâce à son système chiffré de codes et de correspondances, la Bible hébraïque est un ouvrage hautement scientifique, ce qui la différencie

de tout autre livre ou ouvrage littéraire ancien ou contemporain ……. 20

….………………………………………...………………….. 8e conclusion 22

9. Les messages reçus et transmis par Raël en 1973-75-78 vont encore plus loin que la genèse sumérienne et la Bible hébraïque, même si Raël

à l’inspiration de Yahvé s’est servi de la Bible hébraïque pour

commenter l’œuvre de création par les Élohim …………………………. 23

LES MESSAGES DE 1973-75-78 TRANSMIS PAR RAËL :

UNE RÉVÉLATION RÉVOLUTIONNAIRE 25

.………………………….…………………...…...………..… 9e conclusion 27

10. Clarifions certaines données ..…………………………………....……….. 28

10.1 L’expression Genèse biblique judéo-chrétienne ………………..... 28

10.2 La conception du péché originel …………..……………………... 28

10.3 Qui sont les NÉPHILIM dont parle la Bible hébraïque ? ............ 29

10.4 La place de la femme et le principe féminin & masculin dans la

Bible hébraïque …….………………...……..…………………..… 29

PARTIE CONCLUSIVE 31

1.

La Bible, rendue maintenant accessible à tous, permet de mieux la comprendre grâce aux messages …….……………………………...….…

31

2.

La vérité à notre portée grâce aux messages …………………….…...….

32

3.

Raison d’être des messages : Savoir qui sont les Élohim et pourquoi les

messages nous ont été donnés à notre époque ……………………...........

33

4.

Gestes à poser pour vivre ensemble sur terre …………………..………..

33

5.

Les messages des Élohim, non ceux de Raël ……………………….…….

34

6.

Raël a pris plus d’importance que les messages …………………..……..

34

7.

Dans cette épreuve, nous devons prendre position ……………………....

35

8.

Nous sommes à l’ère de la personne …………………………………...….

35

9.

Pourquoi nous adhérons aux messages ………………………………..….

35

10.

Aucune raison d’enlever à quiconque sa transmission du plan cellulaire

36

11.

S’interroger sur le pourquoi des égarements du prophète ……………...

37

12.

En conséquence, nous refusons de poser certains gestes. Lesquels ? .....

37

13.

Sans lui manquer de respect, nous tenons à ce que Raël rectifie ses

égarements des messages …………………………………………………..

38

BIBLIOGRAPHIE

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1. Non un seul mais plusieurs scribes ont rédigé

la Genèse biblique racontée dans la TORAH.


La rédaction de la Bible s’est échelonnée sur sept siècles, 1 soit entre le IXe et le IIe siècle av. J.-C. 2 Elle n’est pas l’œuvre d’un seul auteur, d’un seul scribe, mais de plusieurs sources, ouvrages ou courants de traditions. Il s’agit particulièrement des cinq premiers livres que les Hébreux appellent la
TORAH et les chrétiens le PENTATEUQUE. 3 Les cinq premiers livres sont
dans l’ordre : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
Yannick AUFFRET infirme l’idée d’un auteur unique de la Bible hébraïque :

« L’analyse des Livres du Pentateuque, dit-il, a fait ressortir des différences de style, des répétitions, des doublés de versets entiers, infirmant d’une manière certaine l’idée d’un auteur unique. Une théorie à la fin du XIXe siècle démontra une antériorité de quatre documents de différentes époques et origines, mais postérieurs à Moïse, et nous venons de voir qu’ils contiennent des éléments antérieurs et étrangers aux hébreux. » 4

Les chercheurs ont dénommé leurs auteurs par les lettres J, E, D et P.


Voyez dans le tableau suivant l’explication de ces lettres.

Lettres

Source, tradition ou document

Observations

J

Yahviste,

J pour Yahvé

(J en allemand se

prononce comme le Y français).

L’auteur provient de Juda, le Royaume du sud en

Palestine.

Sa rédaction remonterait au Xe siècle av. J.-C.

E

Élohiste,

E pour Élohim.

L’auteur provient d’Israël, le Royaume du nord en

Palestine.

Sa rédaction se situerait entre 850 et 750 av. J.-C. Vers le VIIe siècle av. J.-C., des rédacteurs auraient fusionné les documents J et E.

1 Richard FRIEDMAN, Qui a écrit la bible ? La prodigieuse quête des auteurs de l’Ancien

Testament, Éditions Exergue, Collection Foi et histoire, 1997. Ouvrage publié en anglais en

1987 sous le titre Who Wrote the Bible ? Mention des sources, passim.

2 Av. J.-C., abréviation de avant Jésus-Christ (avant l’ère chrétienne). Apr. J.-C., après Jésus- Christ (l’ère chrétienne). L’abréviation de page est p. Celle de œuvre déjà citée, op. cit. Le

mot latin passim veut dire qu’on trouve des allusions ça et là dans l’ouvrage cité.

3 Pentateuque en grec signifie cinq rouleaux, littéralement cinq étuis. TORAH en hébreu réfère aux cinq premiers livres de la Bible déjà mentionnés.

4 Gérard DEMARCQ & Yannick AUFFRET, Bible & OVNI, la grande révélation du IIIe millénaire ?,

éd. Lionel Clergeaud, Jean-Louis Giard et Cheminements, 1999, p. 60.

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D

Deutéronome, D pour Deutéronome.

Sa rédaction aurait commencé vers 715 av. J.-C. Yannick AUFFRET fait remarquer que le D fut souvent remanié et reçut de nombreuses éditions pendant l’exil à Babylone de 587 à 538 av. J.-C. Il fut ajouté aux documents J et E.

P

Sacerdotal, P pour Priestercodex ou Code Sacerdotal.

Vers 500 av. J.-C., ESDRAS, prêtre et scribe, a entrepris la transcription des textes sacrés en

écriture assyrienne, dite hébreu carré (un alphabet de 22 lettres, toutes des consonnes). Il produisit la source P et a combiné toutes les sources J, E et P.

Richard FRIEDMAN, dans son ouvrage déjà cité, décrit ESDRAS comme le rédacteur. Pourquoi ?
Parce qu’ESDRAS a produit la source P et qu’il a combiné toutes les sources en une œuvre unique. 5 Il ne s’est pas borné à juxtaposer les sources J, E et P comme des récits parallèles en les coupant et les recoupant et les imbriquant de façon complexe. Il a placé en conclusion le Deutéronome, le discours d’adieu de Moïse. Il a véritablement créé la TORAH, le PENTATEUQUE.
Écrivant peu de choses de son crû, il a donc arrangé des textes qui existaient
déjà.
ESDRAS a pu reconstituer le rouleau original de la TORAH et d’autres livres de la Bible qui avaient été brûlés lorsque le Temple avait été détruit en 587 av. J.-C. Cette tradition est conservée dans une œuvre intitulée le Quatrième livre d’Esdras, livre qui ne fait pas partie du corpus de la
Bible, mais du recueil connu comme les Pseudépigraphes. 6
Après leur compilation, la codification finale de ces livres aurait vraisemblablement eu lieu vers le début du IIe siècle av. J.-C.
Voici un fait qu’il est important de connaître à propos du texte biblique. Je suis reconnaissant à Gilbert HÉTU d’avoir produit des études sur le texte biblique. Il a consacré une partie de sa vie à l’étude de l’hébreu après avoir lu comme la plupart d’entre nous les messages de 1973-75-78. Il en a pris connaissance aux environs de 1977. Son application à rechercher dans la bible hébraïque la véritable signification de certains textes a débouché sur des manuscrits inédits à ce jour, mais qui en éclairent leur teneur. En particulier, je tiens à vous faire connaître sa traduction du 1er verset du livre
de la Genèse. Au terme d’un écrit de près de 26 pages, il traduit ainsi Genèse

1, 1:

« Explorant l’espace, le monde des Célestes découvrit les espaces interstellaires

et la terre. » 7

5 Richard FRIEDMAN, Qui a écrit la Bible ? p. 176 et 240.

6 Les Pseudépigraphes forment un recueil qui rassemble des textes écrits par des Chrétiens et des Juifs entre 200 av. J.-C. et 200 apr. J.-C.

7 Gilbert HÉTU, Genèse I, 1. Manuscrit non publié, rédigé aux environs de 1980. 26 p.

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Quel est ce fait ? À l’origine, observe Gilbert HÉTU, le texte biblique était

écrit d ’u n seul tra it avec seulem en t d es con sonn es , sans points-voyelles.

À noter que le système des points-voyelles fut introduit vers les années 700 apr. J.-C. pour indiquer comment prononcer le texte hébreu. 8 De plus, il

ajoute que dans les synagogues, les rouleaux hébreux de la TORAH ne sont ni pointés ni corrigés. Le lecteur connaît parfaitement le texte et sa prononciation. 9

1re CONCLUSION

Prétendre que la Genèse biblique telle que racontée dans la TORAH n’a connu qu’un seul auteur serait donc faux.

Au contraire, plusieurs sources, documents ou traditions sont l’œuvre de

plusieurs scribes que les exégètes dénomment J, E, D et P.

2. Les ANUNNAKI et les ÉLOHIM

ont la même signification étymologique.


En effet, le mot ANUNNAKI, de AN.UNNAK.KI, veut dire « ceux qui des cieux à la terre sont venus » 10 et le mot ÉLOHIM, « ceux qui sont venus du ciel ». Les ANUNNAKI et les ÉLOHIM, deux noms qui réfèrent aux créateurs de la vie sur terre, sont des extraterrestres humains, correspondant aux mêmes êtres qui nous ont créés à leur image, à leur ressemblance.
Yannick AUFFRET, dans l’ouvrage déjà cité, analyse le livre d’Ézéchiel qui décrit la vision de deux types d’engins volants que nous retrouvons dans les autres livres de la Bible. À l’analyse des données sur des apparitions d’appareils volants circulaires, que ce soit à Moïse, Élie ou Ézéchiel, Yannick AUFFRET résume ainsi sa position :
« … les messagers initiateurs de l’ancienne Égypte, de la Babylonie et de la Grèce seraient les mêmes que les initiateurs du peuple hébreu, c’est-à-dire les Paraterrestres. » 11

8 J. WEINGREEN, A Practical Grammar for Classical Hebrew, Oxford, p. 6.

9 J. WEINGREEN, op. cit., p. 22.

10 David ICKE, Le plus grand secret, tome 1, Louise Courteau éditrice inc., Québec, 2001, p.24.

11 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 276.

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2e CONCLUSION

1. Il serait faux d’affirmer que les seuls extraterrestres humains qui nous ont créés à leur image, à leur ressemblance sont les ANUNNAKI.

Au contraire, on ne peut pas opposer les ANUNNAKI et les ÉLOHIM, car ces deux noms ont la même signification étymologique. De plus, les exégètes versés dans les textes anciens reconnaissent que ce sont les mêmes êtres humains qui ont initié les différentes civilisations à leur existence comme créateurs de la vie humaine en particulier.

2. Il serait donc erroné de qualifier les ÉLOHIM comme étant de faux pères, les seuls valables étant les ANUNNAKI aux yeux de certains !

3. Dans la Bible hébraïque, il n’y a pas qu’un seul récit de

la création mais deux, et dans l’un d’eux

Yahvé est en contact immédiat avec les humains, tout le contraire de la dématérialisation de Dieu.


Selon certains, la Bible n’a pas dématérialisé Dieu au point que Yahvé
planerait au-dessus du jardin qu’il a formé sans rapport physique avec les
êtres humains, à la différence de la genèse sumérienne qui présente la
déesse Ninhursag en train de fréquenter un environnement luxuriant fabriqué

par Enki. 12

En parcourant la Bible hébraïque, le livre de la Genèse en particulier, nous sommes témoins de deux récits différents de la création du monde. Un chercheur et exégète de la Bible, Richard FRIEDMAN, mentionne que Yahvé est présent dans le récit J de la création de l’humanité contrairement au récit P de la création : 13

« Dans les récits P de la création et du déluge, Dieu reste au-dessus et au-delà, commandant et contrôlant les humains et la nature, alors que dans le récit J, Yahvé en personne marche dans le Jardin d’Éden, fait les premiers vêtements des êtres humains, ferme l’arche et hume le sacrifice de Noé. »

12 ENKI, dieu de la justice. NINHURSAG, la dame de la montagne. Tous deux faisaient partie des dieux sumériens. NINHURSAG est la parèdre d’ENKI. Parèdre veut dire qui siège à côté. Selon le Petit Larousse illustré (1991), la parèdre est une divinité associée à un rang subalterne, au culte et aux fonctions d’une autre divinité.

13 Richard FRIEDMAN, Qui a écrit la Bible ? p. 249 et 258 à 260, chap. « À l’image de Dieu».

Notamment la p. 260. Les caractères gras sont de moi.

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À propos des sources :

« Tout historien de métier connaît l’importance des sources dans le processus de narration des événements. L’hypothèse que les Cinq Livres de Moïse aient pu résulter d’une compilation de plusieurs sources anciennes venant d’auteurs différents fut d’une importance exceptionnelle car elle ouvrit la voie à l’exploration d’une piste nouvelle, que trois chercheurs développèrent au siècle suivant : le doublet. » 14

Un doublet se produit lorsque la même histoire est racontée deux fois. Par exemple, deux récits de l’alliance entre Dieu et le patriarche Abraham, deux récits pour le nom qu’Abraham donne à son fils, deux histoires où Abraham fait passer sa femme Sarah pour sa sœur auprès d’un souverain étranger, et ainsi de suite.

Un passage biblique illustre le fait que Yahvé rend visite à Abraham avant

que les Élohim n’interviennent pour détruire Sodome et Gomorrhe :
« Iahvé apparut à Abraham, aux chênes de Mambré. Abraham était assis à l’entrée de la tente, en pleine chaleur du jour. Il leva les yeux et vit qu’il y avait trois hommes debout près de lui. Il les vit et accourut, de l’entrée de la tente, à leur rencontre. Il se prosterna à terre et dit : « Mon Seigneur, si j’ai trouvé grâce

à tes yeux, ne passe pas loin de ton serviteur. Qu’on apporte un peu d’eau ! Lavez-vous les pieds, puis étendez-vous sous les arbres. Je vais quérir un morceau de pain. Réconfortez votre cœur, après quoi vous pourrez passer, puisque vous êtes de passage près de votre serviteur. » Ils dirent alors : « Fais comme tu dis ! » » (Genèse, 18, 1-5)

Yannick AUFFRET indique qui sont ces Messagers d’Élohim :
« … des hommes de chair, puisqu’ils mangent, se reposent, et que leur stature est normale, puisqu’ils rentrent dans des maisons. Tout indique aussi que ce sont des « militaires » puisqu’il est fait référence à un « Chef d’armée », à des
« armes » et à des actions destructrices, notamment sur Sodome et Gomorrhe. Ces dernières, ayant été détruites, par une « arme » dont tout indiquerait la

nature atomique. C’est durant les Jours d’Arpakshad qu’eurent lieu ces

événements. Or, ce nom désigne bien le principe de la bombe atomique. En effet, AR = soleil, PAK = bouteille et SHAD = destruction. » 15

Entre les deux récits de la création de l’humanité racontés dans le livre de la Genèse, il y a une différence. Ces deux versions peuvent paraître contradictoires. Yannick AUFFRET explique ces apparentes contradictions. Il les présente dans chacune de leur version : La 1ère version fait apparaître l’homme après les espèces végétales et animales. C’est la version sacerdotale (source P), tandis que la 2e version le fait apparaître avant les végétaux et les animaux (source J).

14 Richard FRIEDMAN, idem, p. 19-20. Les caractères gras sont de moi.

15 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 95-97. Les caractères gras sont de moi.

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Avant d’en indiquer la raison, il observe un détail important. Le 1er récit dit Sacerdotal (source P) se termine au verset 4 du chapitre 2, alors que le 2e récit dit Yahviste (source J) commence au même verset 4 du chapitre 2.

Selon lui, ce verset de transition entre les deux récits doit être lu de deux manières.

La 1ère lecture de ce verset :

« Tels furent les enfantements du ciel et de la Terre quand ils naquirent DANS LE JOUR où IHVH Élohim faisait (évoluer) la terre et le ciel. » (Genèse 2, 4)
Lu de cette manière, cette phrase indique les jours de la création qui font partie d’un seul grand Jour, c.-à-d. que les sept jours de la création du premier chapitre sont inclus dans une seule grande période dont la durée sera bientôt déterminée (ce sera le propos de son livre).

Et la 2e lecture de ce verset :

« DANS le Jour où IHVH Élohim faisait la terre et le ciel… » (Genèse 2, 4)
Ici une indication précieuse nous est fournie, car ce verset peut être mis en parallèle avec le verset 1 du chapitre 1 que Yannick AUFFRET traduit ainsi :
« DANS LE COMMENCEMENT Élohim faisait naître le ciel et la terre. » (Genèse 1, 1)
Cela indique ici que le commencement où furent créés le ciel et la terre correspond à un jour.
Et Yannick AUFFRET poursuit son analyse. Je ne la relaterai pas ici (ce n’est
pas le propos de mon étude). Mais je retiens son explication sur le fait de

p ou voir p lacer cer ta in s versets d e la Bi b le en p arallèl e et d ’é tab lir d es

analogies entre eux :

« … la clé pour déchiffrer les textes est le déplacement de versets, mais suivant un mode particulier. Connaître celui-ci, permet la démarche inverse et ainsi de retrouver l’ordre, et le sens originel de ceux-ci. Ce mode, ou code particulier… est basé sur les 22 lettres hébraïques dans leurs correspondances astrologiques. » 16

3e CONCLUSION

Il serait donc faux d’affirmer que la Bible hébraïque ne renfermerait

qu’un seul récit de la création.

Au contraire, nous y trouvons deux récits de la création, et dans l’un d’eux Yahvé est physiquement présent auprès des êtres humains.

16 DEMARCQ & AUFFRET, idem, p. 65-67. Les caractères gras sont de moi.

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4. La Bible hébraïque est un ensemble de livres

qui font état de données venant de diverses traditions et qui ont permis aux rédacteurs de la Genèse en particulier

d’établir l’ordre des événements de la création.


Dans l’ouvrage déjà cité, Yannick AUFFRET parle des sages grecs qui furent admis dans les temples babyloniens et égyptiens. Ils en ramenèrent de nombreuses connaissances scientifiques et historiques, dont une grande partie fut insérée dans les mythes et légendes qu’ils édifièrent. Ils purent y consulter de nombreuses archives qui furent détruites par la suite. Plusieurs parmi eux nous ont laissé des témoignages attestant du contenu élaboré de celles-ci, qui leur permit d’avoir une vision scientifiquement rationnelle de
l’univers. Et Yannick AUFFRET de les énumérer. 17
Outre la Grèce, il mentionne d’autres traditions qui ont laissé des traces de l’œuvre des Paraterrestres, ainsi les nomme-t-il : Notamment, l’Égypte, la Babylonie, la Perse Zoroastrienne et l’Inde. 18 À cet égard, il suffit de
parcourir l’ouvrage de Jean FERRÉ pour se rendre compte des nombreuses traditions qui ont alimenté les écrits bibliques. 19

4e CONCLUSION

1. Il serait faux d’affirmer que la Bible hébraïque ne proviendrait que d’un seul scribe, hébreu par surcroît, qui aurait transformé malicieusement des passages de la genèse sumérienne, en aurait modifié d’autres, aurait même falsifié ou traficoté la genèse sumérienne, aurait calqué ou plagié les textes sumériens.

2. Il serait également faux d’affirmer que la Bible hébraïque serait une mauvaise adaptation, une mauvaise traduction de la genèse sumérienne et un mélange de passages supprimés.

Au contraire, loin d’être l’œuvre d’un seul auteur, force nous est de reconnaître que la Bible hébraïque regroupe un ensemble de livres qui font état de données venant de diverses traditions, données qui ont permis aux rédacteurs de la Genèse en particulier d’établir l’ordre des événements de la création.

17 DEMARCQ & AUFFRET, idem, p. 53-55. Du VIe au IIe siècle av. J.-C., la Grèce est représentée par les auteurs tels Hésiode, Anaximandre, Parménide, Pythagore et Héraclite, Thalès de Milet, Démocrite, Anaxagore, Diogène d’Appolonie, Empédocle, Héraclite du Pont, Ératosthène, Métrodote et Hipparque, Aristarque de Samos, Séleucos et Posidonios.

18 DEMARCQ & AUFFRET, idem, p. 54.

19 Jean FERRÉ, Dictionnaire des mythes et des symboles, Collection Aventure secrète, Éditions du Rocher, 2003. Sur la genèse sumérienne et biblique, p. 174-207.

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5. Même si sur les tablettes sumériennes on ne parle pas à proprement parler de Yahvé et des Élohim, ce n’est pas un blasphème ni un mensonge phénoménal universel que de trouver ces deux noms dans la Bible hébraïque.


La religion du peuple hébreu était différente des religions des autres peuples. Ainsi, les pays conquis par les Babyloniens avaient-ils leur propre religion nationale et ces religions étaient compatibles entre elles. Par exemple : À Babylone, le dieu identifié au vent s’appelait Marduk. À Canaan, Baal-Haddad. En Grèce, Zeus. Mais c’était essentiellement le même dieu, le vent. En Mésopotamie, la déesse représentant la fertilité s’appelait Ishtar. À Canaan, Astarté. En Grèce, Aphrodite. Mais c’était essentiellement la même déesse, la fertilité. Pourquoi ?
« Ces déités païennes interchangeables permettaient au peuple conquis de

s’assimiler à la religion du conquérant. » 20

Or, pour le peuple hébreu, il n’y a pas de dieu dans le panthéon païen qui

correspond à Yahvé.

« Une chose est sûre, selon Richard FRIEDMAN, la religion israélite n’était pas compatible avec la religion païenne. Yahvé n’était pas une force de la nature. Il était en dehors du règne naturel et en contrôlait les forces. Ainsi, en maintenant sa religion nationale en exil, le peuple judéen, intentionnellement ou pas, renforça son identité ethnique. » 21

Signalons que la source Yahviste (J) parle du culte de Yahvé avant le déluge : Moïse a fait du vocable Yahvé le nom propre et personnel du Dieu du peuple choisi :

« A Seth, lui aussi, il naquit un fils. Il l’appela du nom d’Énosh. Alors on

commença d’invoquer le nom de Iahvé. » (Genèse 4, 26) 22

Il est intéressant de constater que la Fête du Nouvel An, célébrée en Babylonie à l’automne selon un certain rituel, a existé un certain temps en Israël, chez les Hébreux. Cette fête chez les Hébreux avait pour thème la royauté de Yahvé. Elle reproduisait un certain nombre d’éléments babyloniens et même en général des éléments de type oriental. 23

20 Richard FRIEDMAN, Qui a écrit la Bible ? p. 167.

21 Richard FRIEDMAN, Qui a écrit la Bible ? p. 167. Les caractères gras sont de moi.

22 J. DHEILLY, Dictionnaire biblique, Desclée, 1964, p. 1222-1223. Sur YAHVÉ, voir la section 10.4 du présent texte. Les caractères gras sont de moi.

23 J. DHEILLY, Dictionnaire biblique, à propos de l’Intronisation de Yahvé et de

l’Intronisation de Marduk à Babylone, p. 529-530.

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Toutefois à Babylone, la fête du Nouvel An comportait un rite d’intronisation
de MARDUK. Les cérémonies duraient 12 jours et suivaient le rituel que voici :
1) La récitation du poème de la création, l’ÉNUMA ÉLISH.
2) L’humiliation du roi qui abandonnait ses insignes royaux que l’urigallu
portait sur un siège devant BÈL. Il se mettait à genoux, on le frappait. Puis le dieu lui rendait ses insignes.
3) Une procession solennelle de MARDUK accompagné des autres dieux
vers l’AKITU, une maison de campagne.
4) Un drame liturgique représentant la mort et la résurrection de MARDUK.

5) Une hiérogamie (union sacrée, de hieros, sacré et gamos, mariage).

5e CONCLUSION

Il serait outrancier d’affirmer que parler de YAHVÉ et des ÉLOHIM dans la Bible hébraïque est un blasphème et un mensonge phénoménal universel.

Au contraire, nous devons nous rendre à l’évidence que la religion du peuple hébreu était différente des autres religions des autres peuples, y compris de celles des Sumériens et des Babyloniens en général. Même si le peuple hébreu a emprunté un certain temps certains rituels en usage en Babylonie, il n’y a pourtant aucune compatibilité entre les pratiques religieuses des Hébreux et celles des autres religions.

6. Ce n’est pas parce qu’elle serait la première chronologiquement que la genèse sumérienne serait la meilleure explication de nos origines.


Autrement dit, en quoi ce qui est révélé une première fois ne mériterait-il pas d’être explicité une fois, deux fois et même plus dans des écrits ultérieurs ? Il faut reconnaître qu’au cours des époques, les ÉLOHIM se sont manifestés à l’humanité pour se faire connaître et faire connaître leur œuvre de création. Comment prétendre que la genèse sumérienne est la seule à raconter la réelle épopée de la création des êtres humains sur notre planète, alors qu’il y eut plusieurs narrations de la création sur la terre issues de divers documents, de diverses sources ou traditions.

Notons en passant quelques points de contact entre la Bible et SUMER :

1) La création est figurée par la séparation du ciel et de la terre.
2) Le mythe d’une divinité qui façonne l’homme à partir d’argile.
3) La situation du Paradis. Mais le Paradis sumérien n’est pas le Paradis de

Genèse, 2, 8-9 :

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« Iahvé Élohim planta un jardin en Éden, à l’Orient, et il y plaça l’homme qu’il avait formé. Iahvé Élohim fit germer du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, ainsi que l’arbre de vie au milieu du jardin et l’arbre de la science du bien et du mal. »

A. D. GRAD doute que ce paradis sumérien puisse évoquer par quelque côté que ce soit le paradis biblique.
4) La légende babylonienne du Déluge serait d’origine sumérienne. 24

Yannick AUFFRET ne se borne pas seulement à évoquer la seule légende babylonienne du Déluge d’origine sumérienne, il va plus loin en mentionnant que, dans les récits bibliques, on trouve des idées, des thèmes et des styles semblables aux textes non pas uniquement de Sumer, mais d’Égypte, de la Perse et de la Grèce. 25

« Une évidence s’impose, dit-il : la Bible est un recueil d’archives synthétisées au cours des siècles par des générations de scribes dont les premiers ne furent sans doute pas hébreux. La Bible n’a pris sa forme définitive que du IVe au IIe siècle av. J.-C., époque qui suit la captivité à Babylone et on retrouve, dès lors, dans les textes et la religion juive, beaucoup d’éléments du culte Zoroastrien et d’éléments de la culture Grecque. » 26

6e CONCLUSION

Il serait donc erroné de dire que la genèse sumérienne serait la meilleure explication de nos origines parce qu’elle serait la première chronologiquement.

Au contraire, la Bible hébraïque comprend des archives provenant de sources ou traditions de Sumer, d’Égypte, de la Perse et de la Grèce.

7. L’écriture sumérienne n’est pas antérieure

aux écritures égyptienne et hébraïque.


Afin de bien saisir l’ensemble de la situation, il est bon de voir l’évolution de l’écriture dans l’histoire des civilisations av. J.-C. À l’aide d’un tableau et de

24 Références : (1) J. DHEILLY, Dictionnaire biblique, p. 1140. (2) L’Atlas des civilisations –

Le Monde, No hors série, coédition la vie le monde 2009-2010, l’article de Stéphane Foucart

« Mésopotamie – L’aube de l’histoire », p. 34. (3) A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 28-40.

25 DEMARCQ & AUFFRET, p. 59-60. En effet, dit-il, en 1872, une découverte balaya des

siècles d’idées reçues. Un Assyriologue venait de déterrer en Mésopotamie une série de tablettes rapportant un récit du Déluge pratiquement identique à celui de Noé, du livre de la Genèse. Il s’agissait de l’épopée de Gilgamesh et d’autres récits semblables, antérieurs d’au moins un millénaire à ceux de la Bible.

26 DEMARCQ & AUFFRET, p. 60. Les caractères gras sont de moi.

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cartes géographiques, j’illustre la chronologie des événements dans cette partie du monde appelée le Croissant fertile qui s’étend de la Palestine jusqu’au sud de la Mésopotamie et plus au sud de la Palestine, en Égypte. 27
Avant d’aller plus loin, je précise le sens du mot sémite, sémitique qui revient souvent dans la chronologie historique. Que signifie ce mot ?
Je m’inspire du travail de Gilbert HÉTU cité au début de mon étude. 28 Il parle du peuple sémite au moment de traduire le mot SHAMAÏM qui se trouve en Genèse 1, 1. Or SHAMAÏM, pluriel de SHEM, se traduit par espaces interstellaires :
« C’est de ce nom, écrit-il, que l’on découvre l’origine du peuple Hébreu : les descendants de SHEM, le peuple de SHEM, le peuple dont les origines sont extra-terrestres (les Sémites). Le peuple originaire de l’espace qu’on appelle aussi le « peuple du Nom », le Nom par excellence, c.-à-d. ELOHIM, le peuple d’ÉLOHIM. »

LE CROISSANT FERTILE


27 L’Atlas des civilisations – Le Monde, p. 11-35. Surtout le document « Mésopotamie – L’aube de l’histoire », signé Stéphane FOUCART, p. 11-35, en particulier les p. 32-35. Les cartes géographiques qui figurent dans mon texte sont de John HAYWOOD et Georges DUBY.

28 Gilbert HÉTU, Genèse 1, 1. Manuscrit non publié, p. 24.

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ROYAUMES ET EMPIRES DE MÉSOPOTAMIE

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CHRONOLOGIE HISTORIQUE

Siècles

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

av. J.-C

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

Vers 3300

av. J.-C.

En ÉGYPTE, invention de l’écriture hiéroglyphique. La langue égyptienne appartient à la famille afro-asiatique.

L’écriture hiéroglyphique est formée de dessins idéographiques de valeur phonétique ou alphabétique.

Également vers 3300 av. J.-C.

Les SUMÉRIENS (non des

Sémites) arrivent en Mésopotamie

à la fin de la période d’EL-OBEID et s’installent dans l’extrême sud, dans la ville de SUMER. 29 Au

nombre des villes sumériennes les plus importantes citons ERIDU, URUK, LARSA, SHURUPPAK, OUR, LAGASH.

Les Sumériens inventent l’écriture cunéiforme, appelée le sumérien. Écriture poinçonnée dans l’argile, en forme de petits clous. Pictographie pure, évoluant vers l’idéographie et la phonétique. Système utilisé pour plusieurs langues jusqu’en 600 av. J.-C.

Vers 3300

av. J.-C.

également.

Pourquoi

3300 av. J.- C. ? Voir remarques

1 & 4.

Les AKKADIENS (ce sont des Sémites) envahissent le nord de la Mésopotamie. Ils occupent le centre de la Mésopotamie, dans la ville d’AKKAD (région actuelle de Bagdad).Comme les Sumériens, les Akkadiens étaient des immigrants.

Vieil akkadien, écriture formée de mots à racines consonantiques, presque toujours trilitères, c.-à-d. comprenant trois consonnes. Antérieur à l’araméen qui l’a remplacé et frère jumeau de l’hébreu. Lointain cousin de l’arabe. 30

REMARQUES

1. Le vieil akkadien était déjà utilisé par les Sémites avant leur entrée à SUMER, c.-à-d. plus d’un millénaire et demi avant l’invention de l’alphabet phénicien de 22 signes.

2. L’akkadien et le cunéiforme, deux langues parlées et écrites en Mésopotamie, étaient aussi différentes l’une de l’autre que peut l’être le français du chinois.

3. La civilisation suméro-akkadienne située entre le Tigre et

l’Euphrate a persisté plus de 30 siècles.

4. Vers 600 av. J.-C., c’est le déclin de la civilisation suméro- akkadienne.

5. Une découverte récente explique la date de 3300 av. J.-C. En effet, jusqu’à tout récemment, soit en 2009 apr. J.-C., on croyait que l’écriture sumérienne était la plus ancienne langue écrite du monde. Plus maintenant, selon Laurent WEINGARTEN :


29 J. DHEILLY, Dictionnaire biblique, au mot SUMER, p. 1138-1140.

30 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 108-109.

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« … le sumérien n’est plus officiellement la plus ancienne langue écrite du monde», dit-il. Et il explique pourquoi. En raison d’une découverte « des premiers hiéroglyphes égyptiens dans le domaine d’Osiris à Abydos au cimetière d’Umm el Qaab, tombe U-j. »

Or, fait-il remarquer 31, il est établi que

« cette trouvaille remonte à la même date de composition que les premières tablettes sumériennes, soit vers 3300 av. J.-C. »

Siècles

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

av. J.-C

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

De 2300 à

à 2250

av. J.-C.

Une dynastie va brièvement réunir SUMER & AKKAD et unifier l’ensemble de la Mésopotamie. SARGON (nom signifiant roi légitime), un sémite akkadien, prend le pouvoir à KISH. Il conquiert non seulement SUMER mais l’ensemble de la Mésopotamie. Il réforme le cunéiforme pour transcrire phonétiquement l’akkadien.

À noter que ses successeurs se divinisent et inventent la royauté de droit divin.

C’est l’apogée de la civilisation

suméro-akkadienne.

Au tournant des IIIe et IIe millénaires av. J.-C. le sumérien s’éteint, cessant d’être parlé dans les rues d’Our, d’Ourouk ou de Lagash au sud sumérien. Peu à peu, l’akkadien absorbe le sumérien. Les Amorrites ou Amorrhéens, populations semi-nomades venues du Levant (désert syro-arabe), s’installent à Akkad et à Sumer, se sédentarisent et ne tardent pas à adopter l’akkadien, la liturgie sumérienne et le cunéiforme.

Tout au long du IIe millénaire av. J.-

C., l’akkadien et le cunéiforme

sont parlés et écrits en diplomatie.

Vers 1900

av. J.-C. 32

2 siècles après l’invasion de Sumer par les Akkadiens, ABRAHAM et son clan araméen de vieille souche akkadienne vient d’au-delà du fleuve Euphrate (Josué, 24, 2), sort d’Our-Kasdîm en Mésopo- tamie (Chaldée), se rend en

Canaan et s’y installe. 33

Écriture sémitique, non précisée

selon A. D. GRAD.

CANAAN est un lieu de convergence des cultures d’ÉGYPTE et des cités de BYBLOS et d’OUGARIT (BYBLOS, au centre de

la Phénicie et OUGARIT, au nord). 34

31 Laurent WEINGARTEN, « Les Manuscrits gnostiques de Nag Hammadi », extrait de la revue Les Dossiers des Grands Mystères de l’Histoire, no 24, août 2009, p. 9. Les caractères gras sont de moi.

32 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 109, indique que seules les dates de 1900 et 1700 av. J.-C.

« sont fortement sujettes à caution et peuvent être considérablement abaissées (jusqu’à

2200 av. J.-C. pour le départ d’Abraham vers Canaan, c.-à-d. 2 siècles seulement après

l’invasion de Sumer par les Sémites Akkadiens), en concordance, dit-il, avec le calendrier

des Hébreux qui commence en 3760 avant l’ère chrétienne. »

33 Chaldée, nom donné vers 1000 av. J.-C. à une partie de la région de Sumer.

34 OUGARIT, ville découverte en 1928 apr. J.-C. par le Pr Claude Schaeffer.

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Vers 1800

av. J.-C.

Hammourabi (1792-1740 av. J.-C.), un roi sémite, a représenté les

Amorrites. Il fera de BABYLONE la plus prestigieuse cité de l’Antiquité.

REMARQUES

1. Très grande différence entre le Sumérien et l’Hébreu.

2. Aucune commune mesure entre les Hiéroglyphes égyptiens et l’Hébreu.

3. Très grandes différences entre le Code d’Hammourabi et la Loi de Moïse.

4. Sumer, l’Égypte et la Grèce face à Moïse l’Hébreu.

1. Très grande différence entre le SUMÉRIEN et l’HÉBREU 35 :

« Dès que commence l’Histoire, l’hébreu apparaît avec ses vingt-deux lettres de base, tandis que Sumer utilise près d’un millier de signes en forme de « coins » et de « clous » pour former des mots-à-lettres qui désignent les choses ou les sons qui expriment ces choses. L’hébreu ancien est un langage-à-nombres qui traduisent d’abord la réalité ontologique. Pour dire main, yad, on dit en fait yod, car la lettre yod a pour valeur numérique 10 qui correspond aux dix doigts de l’homme… »

2. Aucune commune mesure entre les HIÉROGLYPHES égyptiens et

l’HÉBREU :

« Il y a un abîme entre la langue hébraïque et la langue des anciens Égyptiens.

(…) Il y a un abîme entre les hiéroglyphes et l’écriture carrée hébraïque. » 36

3. Très grandes différences entre le Code d’Hammourabi et la Loi de Moïse :

1) Le Code d’Hammourabi enseigne la loi du talion, la loi de fer. Or cette loi ne figure pas dans la Bible, car la Loi de Moïse a un
caractère plus humain. 37
2) À Sumer, royauté sans partage. Or le pouvoir chez les Hébreux est sans conteste tributaire des décisions des tribunaux, du conseil des

anciens et de l’ Assemb lée d’ Israël . 38

3) Le Code d’Hammourabi oppose la caste des Seigneurs à celle des Paysans, alors q u’ Israël ne p rivilég ie auc un hom m e p ar rap p ort à un autre. Les Hébreux nient les castes et jouissent de la liberté de
parole car leur opinion publique joue un rôle de premier plan. 39
4) Le Code d’Hammourabi n’accorde aucune existence légale à
l’esclave sumérien. Il en va tout autrement chez les Hébreux. 40

35 A. D. GRAD, Le Temps des Kabbalistes, À la Baconnière, Neuchatel, Suisse, p. 161. YAD a pour valeur numérique 14, désignant par-là les 14 os dans les 5 doigts d’une main. Les caractères gras sont de moi.

36 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 107 et 114.

37 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 21-22. Citation du Lévitique, 19, 18 et 19, 26.

38 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 23-24.

39 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 24.

40 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 24-26, en donne des exemples bibliques : Genèse 24, 10 ;

Deutéronome 12, 12 ; 23, 16-17 ; I Samuel 25, 10.

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Genèse sumérienne, genèse biblique et les messages transmis par Raël en 1973-75-78

4. Sumer, l’Égypte et la Grèce face à Moïse l’Hébreu. A. D. GRAD

résume ainsi sa position :

« Ni Sumer, ni l’Égypte, ni la Grèce ne font le poids face à Moïse l’Hébreu. » 41

Siècles

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

av. J.-C

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

Vers 1700

av. J.-C. 42

Jacob et le monceau du témoignage, monument érigé entre JACOB et LABAN (Gen., 31, 22-54 dont le verset 46). Ce monument marque l’emplacement du pacte conclu entre eux deux.

LABAN parlait araméen et Jacob, son neveu, parlait hébreu, deux langues intégrées dans l’ensemble hamito- sémitique. Un rappel : HAM & SEM, 2 fils de NOÉ.

Vers 1500

av. J.-C.

On assiste à la naissance d’un autre système d’écriture, une écriture qui donnera naissance à un alphabet palestinien d’une trentaine de signes.

Le protosinaïtique, une écriture sémitique. Un alphabet. Annick de Souzenelle situe cette apparition entre les XVIe et XIVe siècles av. J.-C. 43

Vers 1400

et 1300

av. J.-C.

Tribus nomades de Mésopotamie.

L’araméen commun, une

écriture sémitique, remplace l’akkadien dans les relations diplomatiques et les échanges culturels.

Vers 1300

av. J.-C.

Le protocanaanite suit de très près le protosinaïtique.

Vers 1270

av. J.-C.

Arrivée des Hébreux en Palestine marquée par Moïse avec le passage de la Mer Rouge et la traversée du désert.

Le proto-alphabétique, avant que les Hébreux n’arrivent en Palestine. Écriture d’origine phénicienne, libérée du lourd graphisme en tête de clous

(l’écriture cunéiforme). 44

Vers 1200

av. J.-C.

Entre 1100 & 1000 av. J.-C. à OUGARIT en Canaan : réduction du nombre de consonnes à 22.

Alphabet hébreu.

Vers 1100

av. J.-C.

Les PHÉNICIENS (ce sont des sémites) d’origine incertaine, peut-

être d’Arabie, de Moab, du désert d’Amourrou ou d’Édom. La langue cananéenne est parlée à TYR et à BYBLOS vers 1110 av. J.-C.

La linguistique officielle attribue aux Phéniciens l’invention de l’alphabet de 22 signes. Voisins immédiats des Hébreux, ils ont hérité de l’écriture hébraïque, le phénicien ancien 45

41 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 151.

42 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 109.

43 Annick de Souzenelle, La lettre chemin de vie, Le symbolisme des lettres hébraïques. Éd.

Albin Michel. Collection Spiritualités vivantes. 1993, p. 13-16.

44 Annick de Souzenelle, idem.

45 Annick de Souzenelle, idem.

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Siècles

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

av. J.-C

.

Peuples en présence

L e ur syst è me d ’é c rit ure

Vers 1000

av. J.-C.

Un alphabet abirou du Sinaï appelé paléohébraïque, très proche de l’alphabet phénicien en Samarie, un alphabet de 22 lettres.

L’écriture phénicienne a été

adoptée par les ARAMÉENS entre

1000 et 990 av. J.-C. Leurs

royaumes : DAMAS, HAMAT et

SANA’L.

Écriture carrée disposée en lignes horizontales de droite à gauche. Différente des écritures antérieures protocanaanites. Disposée en colonnes verticales, parfois en lignes horizontales et surtout en boutrophédons (une

écriture horizontale allant de droite à gauche puis, à la ligne suivante, de gauche à droite, etc.) adoptant le cheminement

serpentin du bœuf au labour. 46

Déjà aux environs de 1000 av. J.-C., à propos des langues parlées et écrites chez les

Hébreux, Richard FRIEDMAN 47 rapporte que :

« (…) le peuple d’Israël parlait hébreu. Les autres langues de la région étaient proches de l’hébreu : le phénicien, le cananéen (ugaritique), l’araméen et le moabite étaient tous rattachés à la famille des langues sémitiques. Comme l’hébreu, ces langues avaient chacune leur alphabet. On écrivait sur des papyrus, qu’on scellait avec des tampons pressés dans de l’argile mouillée. Certains documents

étaient écrits sur du cuir ou sur des tablettes d’argile, et parfois on les gravait aussi sur de la pierre ou sur du plâtre. Des notes plus brèves étaient parfois inscrites sur des fragments de poterie brisée. »

Vers 800

av. J.-C.

Conquêtes assyro-babyloniennes.

On parle l’araméen commun (langue sémitique) langue venue de l’Ouest, qui supplante le cunéiforme et l’akkadien du moins dans les relations diplomatiques et les échanges culturels.

Vers 600

av. J.-C.

Déclin de la civilisation suméro- akkadienne.

On parle l’araméen, une écriture alphabétique composée seulement de consonnes. D’usage plus simple que le cunéiforme.

Vers 500

av. J.-C.

ESDRAS entreprend la transcription des textes sacrés. Il produit la source P et combine toutes les sources (J, E et P).

Écriture assyrienne, dite hébreu carré (alphabet de 22 lettres, toutes des consonnes).

En 331

av. J.-C.

Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.), roi de Macédoine (336-323 av. J.-C.), entra dans Babylone en

331 av. J.-C. Il étend son empire en

Occident comme en Orient.

Au VIIIe siècle av. J.-C. les Grecs adoptent l’alphabet en y apportant une innovation majeure : la représentation des voyelles par des lettres. De la famille des langues indo-européennes.

46 A. D. GRAD, Moïse, l’Hébreu, p. 107.

47 Richard FRIEDMAN, Qui a écrit la Bible ? p. 35-36. Les caractères gras sont de moi.

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7e CONCLUSION

1. Il serait faux d’affirmer que le texte de la genèse sumérienne est

antérieur d’au moins 1500 ans à la naissance de l’écriture hébraïque.

Au contraire, dans la mesure où l’écriture sumérienne n’est pas antérieure à l’écriture hiéroglyphique et que l’écriture hiéroglyphique n’est pas non plus antérieure à l’écriture hébraïque,

la con clu si on s ’imp ose : L’écriture sumérienne n’est pas antérieure

aux écritures égyptienne et hébraïque.

Si l’écriture sumérienne avait été antérieure à l’écriture hébraïque, en quoi l’antériorité d’une écriture rendrait-elle caduque l’apparition plus tardive d’une autre écriture ? Notre humanité devrait-elle revenir à l’écriture cunéiforme sous prétexte que la genèse sumérienne serait antérieure à la naissance de l’écriture hébraïque ? Sûrement pas !
Devant l’évolution des écritures, nous constatons que, même si la genèse sumérienne a été rédigée avec une écriture cunéiforme gravée sur des tablettes d’argile aux environs de 3300 av. J.-C., ce premier récit de la création n’infirme en rien les récits qui lui seraient postérieurs. Les autres récits de la création ne lui sont certes pas inférieurs. J’y vois plutôt une progression dans la révélation des connaissances reliées à l’apparition des êtres humains sur terre. L’humanité peut-elle fonder sa philosophie de vie sur une mythologie, celle de la genèse sumérienne ? Non. Si c’était le cas, ce serait un recul de notre civilisation vers une
époque très primitive.

2. Ce n’est pas non plus en minimisant l’importance de la Bible que nous serons convaincus de l’excellence de la thèse à savoir que la genèse sumérienne l’emporterait en ancienneté et en qualité sur la genèse biblique.


Au contraire, ces toutes dernières années, soit à la fin du IIe millénaire apr. J.-C., la connaissance de la Bible hébraïque s’est approfondie de façon tellement surprenante que, comme êtres humains, nous ne savons pas l’expliquer, sinon en faisant intervenir des extraterrestres, des êtres humains venant d’une très haute civilisation extra-planétaire.

8. Grâce à son système chiffré de codes et de correspondances, la Bible hébraïque est un ouvrage hautement scientifique, ce qui la différencie de tout autre livre ou ouvrage littéraire ancien ou contemporain.

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Cette donnée est une connaissance qui vient tout récemment d’être comprise, du moins par les spécialistes de la Bible. En effet, en 1999, Yannick AUFFRET a rédigé en collaboration avec Gérard DEMARCQ un ouvrage fondamental consacré à mettre en valeur un écrit qu’il qualifie d’archaïque, qui contient de vastes connaissances scientifiques qu’aucune civilisation antérieure à la nôtre n’aurait pu établir. Cet écrit, il le définit ainsi :

« Il doit être unanimement reconnu comme ayant été rédigé il y a plusieurs millénaires, cela afin d’écarter toutes mystifications... (…) Ce document existe. Il s’agit de l’Ancien Testament et, en particulier, du livre de la Genèse, un des cinq livres de la Torah ou Pentateuque. Sa compilation finale date du IIe siècle av. J.-C. à partir d’écrits anciens remontant, pour certains, jusqu’au XIIIe siècle av. J.-C. et pour d’autres datant de la fin du IIIe millénaire av. J.-C. » 48

Yannick AUFFRET poursuit :
« … la Genèse Biblique déchiffrée indiquerait que le système employé par des générations de scribes se succédant, est le système ou science numérologique appelé « Cabale ». Le système chiffré de codes et de correspondances, mis en

évidence comme structure mathématique de la Bible, montrerait clairement que

c’est cette science qui a été employée pour structurer et fusionner les Textes. » Et il continue plus loin :

« Mais ce que suggèrent aussi les Écritures, c’est que les scribes auraient été
inspirés, pour ce travail, par des « Messagers humanoïdes »» 49
La compréhension de la Bible hébraïque a donc passé par plusieurs stades d’interprétation. Tout d’abord, un scénario de la création du monde, aux données purement allégoriques, mais devant être comprises littéralement afin d’édifier certains dogmes, tels la création du monde en 6 Jours, l’homme créé à partir d’argile, etc. Puis, depuis les travaux de plusieurs chercheurs Yannick AUFFRET les identifie dans son ouvrage déjà cité 50 le plus connu mondialement étant le journaliste Michael DROSNIN, avec la parution en deux
tomes de son ouvrage, La Bible : Le Code Secret. 51
Selon les chercheurs, la codification est un fait, mais ils ignorent l’origine

des codeurs. Yannick AUFFRET écrit :

« La réponse à ce mystère ne peut qu’être extraordinaire car nous nous trouvons devant une transmission, il y a plus de 2200 ans, de processus mathématiques que nos hommes de science ne peuvent expliquer. » 52
Il ajoute ceci :

48 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 40. Les caractères gras sont de moi.

49 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 44-45. Les caractères gras sont de moi.

50 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 36-37.

51 Michael DROSNIN, La Bible : Le Code secret I, Robert Laffont, 1997. La Bible : Le Code secret II, Robert Laffont, 2002.

52 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 37. Les caractères gras sont de moi.

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« … en les déchiffrant et les libérant de leur forme allégorique, il s’avère qu’ils (les Livres révélés) contiennent de vastes connaissances scientifiques, semblables à celles établies par la science moderne, mais aussi d’autres qui dépassent les savants actuels… »
Et il poursuit en disant que nous ne pouvons pas nous faire une juste idée du degré scientifique, technologique, philosophique, voire parapsychologique des Paraterrestres à qui il attribue la paternité du code :

« Ils peuvent visiblement prévoir les événements futurs, et pourquoi pas, en programmer ? Peut-être ont-ils colonisé d’autres systèmes solaires et sont-ils en rapport avec des civilisations extraterrestres, bien que non humaines. Le fait qu’ils nous aient laissé la preuve de leur existence, dans des textes codés, qu’ils voulaient qu’on déchiffre au moment choisi par eux, nous laisserait à penser qu’ils pourraient nous donner d’autres réponses. » 53

Or la révélation des messages des Élohim de 1973-75-78 que Raël a reçus et transmis à l’humanité renferme ces nouvelles réponses que Yannick AUFFRET semble ignorer. Ces réponses apportées dans leurs messages de


1973-75-78 expriment leur profondeur de vue nous concernant comme humanité. C’est pourquoi il nous revient d’en prendre connaissance et de les analyser pour les comprendre véritablement. Après la 9e conclusion, j’en présente un résumé substantiel.

8e CONCLUSION

Il serait donc très exagéré de qualifier la genèse sumérienne de version moderne, de totalement révolutionnaire, comme étant la réelle épopée de la création des êtres humains, quoi !

Au contraire, c’est la genèse biblique qui doit être reconnue comme tel. Il n’y a donc aucune commune mesure entre les connaissances véhiculées dans la genèse sumérienne et celles hautement scientifiques contenues dans la Bible hébraïque. Hormis les messages de 1973-75-78, la Bible hébraïque est un ouvrage incomparable à tout autre ancien ou contemporain en raison de son système chiffré de codes et de correspondances en référence avec les lettres-nombres qui font partie de l’ensemble des livres de l’Ancien Testament. Jusqu’à tout récemment, pas grand monde ne pouvait soupçonner un tel fait. Maintenant, nous en sommes témoins.

53 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, p. 157-158. Les caractères gras sont de moi.

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Genèse sumérienne, genèse biblique et les messages transmis par Raël en 1973-75-78

9. Les messages reçus et transmis par Raël en 1973-75-78 vont encore plus loin que la genèse sumérienne et la Bible hébraïque, même si Raël à l’inspiration de Yahvé s’est servi de la Bible hébraïque pour commenter l’œuvre de création par les Élohim.


Certains laissent entendre que seule la femme et déesse NINHURSAG a créé la vie humaine, qu’elle serait la véritable créatrice des humains. D’autres attribuent la création de l’humanité à deux divinités, la déesse NINHURSAG et le dieu ENKI. Tous deux créèrent sept femmes et sept hommes à leur image. Ces deux versions semblent contradictoires.
Or les messages de 1973-75-78 reçus et transmis à l’humanité par Raël parlent précisément de sept groupes de créateurs parmi les Élohim qui ont créé sept races d’êtres humains. Cette version va donc encore plus loin de la seule affirmation de la Bible hébraïque qui parle d’Adam et d’Ève comme nos premiers parents. Il y a donc une progression dans l’acquisition des connaissances sur nos origines comme humanité, grâce aux messages transmis par Raël.
Encore là, cette récente révélation n’a pas détruit celle de la Bible. Au contraire, il faut toujours chercher à savoir pourquoi. L’humanité ne peut pas se priver des récentes connaissances sur la Bible sous prétexte de ne reconnaître comme seule valable la chronique sumérienne relative à nos origines. J’y reviendrai un peu plus loin.
Parce qu’ils sont disparus avant l’apparition des Hébreux, les Sumériens, faut-
il le reconnaître, n’ont pas exercé une influence directe sur les Hébreux.
Revenons à la genèse sumérienne. La genèse sumérienne est plutôt un authentique poème mythique sumérien intitulé ENKI ET NINHURSAG, ce que ne sont pas les récits de la genèse biblique. 54
Qui sont ces personnages qui figurent parmi les dieux du panthéon sumérien ? D’après ce poème mythique sumérien, 4 d’entre eux sont qualifiés de créateurs : ENKI, NINHURSAG, AN et ENLIL. Dans le prochain tableau, j’énumère à la suite des précédents dieux et déesse un certain nombre d’autres dieux et déesses qui faisaient partie du panthéon sumérien.

54 Voir précédemment la note 12 (p. 6) sur ENKI et NINHURSAG. A. D. GRAD, Moise l’Hébreu, p. 27-40, mentionne ces deux personnages. Mais il évoque aussi d’autres dieux qui faisaient partie du panthéon sumérien.

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Dieux et déesses du PANTHÉON SUMÉRIEN qualifiés de créateurs

ENKI

Dieu sumérien de l’eau, de l’Océan et des abîmes.

NINHURSAG

Présentée comme la déesse-mère. On l’appelle aussi

NINMAH ou NINTU.

AN

Dieu qui a « emporté » le Ciel d’après le poème intitulé

Gilgamesh, Enkidu et les Enfers.

ENLIL

Dieu de l’air qui a « emporté » la Terre et inventé dans la foulée la Pioche et la Charrue.

Autres dieux et déesses du PANTHÉON SUMÉRIEN

UTU

Dieu du soleil.

INANNA

Déesse de l’amour et de la procréation.

DUMUZI

Dieu-berger.

ENKIMDU

Dieu-fermier.

KABTA

Dieu des briques.

LAHAR

Dieu du bétail.

SATARAN

Dieu chargé de régler les différends.

NINGIRSU

Dieu de la cité à Lagash.

Un dieu

Dieu des digues.

Une déesse

Déesse des souris et de la vermine des champs.

Une déesse

Déesse du vêtement.

Un dieu

Dieu de la lune.

Une déesse

Déesse du grain qui se querelle avec son frère.

Une déesse

Déesse violée, reine du Ciel et déesse tutélaire d’URUK.

Une déesse

Déesse habitant la cité de NIPPUR avant la création.

Et ainsi de suite.

Or les messages de 1973-75-78 vont encore plus loin dans la compréhension de la genèse biblique que ne l’a fait la genèse sumérienne. La question qui se pose est la suivante :

QU’EST-CE QUE LES ÉLOHIM ONT VOULU NOUS RÉVÉLER PLUS CLAIREMENT DANS CES MESSAGES QUE LA BIBLE HÉBRAÏQUE NE L’A FAIT JUSQU’À PRÉSENT ?

Il importe de les approfondir afin d’en saisir toute la profondeur et la portée pour le mieux-être de notre humanité. Or il est clairement établi ce qui suit dans les messages :

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LES MESSAGES DE 1973-75-78

TRANSMIS PAR RAËL :

UNE RÉVÉLATION RÉVOLUTIONNAIRE

1. Le mot ÉLOHIM est clarifié. Ce sont des êtres venus du ciel pour accomplir l’œuvre de la création de la vie sur terre, y compris l’humanité qu’ils ont créée à leur image comme à leur ressemblance.

2. L’humanité présente est à l’âge où notre évolution nous fait accéder à une communion intergalactique. Nous sommes rendus à comprendre que, dans l’univers infini, il n’y a pas une conscience au-dessus des autres. Autrement dit, Dieu n’existe pas et n’a jamais existé, sinon dans la pensée des êtres humains de notre planète qui l’ont créé de toutes pièces dans leur tête.

3. La personne humaine revêt une grande importance par rapport à tout ce qui est. La conscience de l’être humain à l’état brut devient le joyau de l’univers.

4. Pour que la conscience, ce joyau à l’état brut, devienne diamant au niveau de l’infini, l’humanité doit orienter sa science et sa spiritualité vers l’épanouissement et l’élévation du niveau de conscience individuel et collectif. Une telle élévation du niveau de conscience doit viser le bonheur absolu. Il faut reconnaître que la conscience de l’être humain est en lien avec toutes les consciences qui existent dans l’univers, car tout est relié dans l’univers infini.

5. Pour se situer dans l’univers, l’être humain doit juger le bien et le mal par rapport aux quatre plans de la réalité – l’individu, l’humanité, les Élohim et l’infini – avec la constante de l’amour, en tenant compte que le plan de l’infini est le plan le plus important.

6. Pour faire exister ce qui sera, la science renforcée par la spiritualité ou la sagesse doit encourager l’humanité à poursuivre l’expérience fantastique d’aller créer la vie ailleurs dans l’univers.

7. La vie éternelle existe grâce à la science de nos créateurs. Mais très peu de personnes y ont accès car, pour la mériter, il faut réaliser son code génétique en visant son plein épanouissement et son ouverture sur l’infini. Or, pour bénéficier de la vie éternelle, les Élohim précisent dans leurs messages quelles en sont les conditions. Quelles sont ces conditions ?

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Conditions pour bénéficier de la vie éternelle

7.1 Notre fraternité doit être caractérisée par le respect absolu des autres, c’est-à-dire le respect de leur vision ou de leur perception par rapport à tout ce qui existe ou peut exister dans l’univers. Un tel respect nécessite une ouverture en regard de la recherche de la vérité en lien avec la réalité passée, présente et future.

7.2 Pour assurer consciemment notre survie, nous devons, dans nos pensées, paroles et actions, protéger l’existence non seulement de tout

être humain, mais également de tout ce qui représente la vie présente dans les espèces végétales, animales et même minérales.

7.3 Nous devons avoir le souci constant d’élever notre niveau de conscience

individuel grâce à notre ennoblissement.

7.4 Nous devons contribuer à l’élévation du niveau de conscience planétaire grâce à notre science et notre spiritualité qui, toutes deux, sont axées sur le mieux-être et l’épanouissement de chaque personne et visent l’harmonie individuelle et collective dans le respect du vivant.

7.5 Nos pensées, paroles et actions doivent contribuer à l’élévation constante de notre niveau de conscience, touchant par le fait même la conscience planétaire et cosmique.

7.6 Nous devons travailler à tout ce qui peut représenter le bien, la vérité et la justice envers chaque personne de notre monde afin de faire exister ce qui est et ce qui sera pour l’éternité. Le nombre de nos actions positives déterminera notre accès à la vie éternelle après notre mort.

8. Présentement, l’humanité s’achemine vers son autodestruction. Les

Élohim viendront sauver les descendants de leurs races sur terre ainsi

que les êtres bons qui, non seulement, auront contribué à aider leurs

semblables, mais qui auront reconnu les Élohim comme créateurs de notre humanité.

9. À condition d’établir entre nous la paix sur terre et de contribuer à édifier pour les Élohim un lieu de rencontre officiel, une ambassade terrestre, ces derniers sont désireux de venir sur terre rencontrer les représentants de notre humanité pour nous donner leur héritage scientifique.

10. Dans cette perspective, nous assumons plusieurs rôles dans le Mouvement

d’accueil des Élohim que nous formons dont voici les plus importants :

10.1 Préparer l’humanité à la venue des Élohim dans une ambassade grâce à la connaissance et à la compréhension juste de leurs messages.

10.2 Affirmer l’importance primordiale de l’être humain qui mérite

fondamentalement le respect de toute l’humanité.

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10.3 Amener l’être humain à la religion de l’infini basée sur l’épanouissement de l’être humain en harmonie avec lui-même et les gens de sa planète.

Chaque personne devient donc sa propre religion face à sa perception et sa compréhension personnelle en lien avec l’univers, sans pour autant l’imposer aux autres, toujours dans le respect des autres. Dans cette démarche de compréhension de la religion de l’infini, c’est toute l’humanité qui collabore au mieux-être de chaque personne visant l’élévation de son niveau de conscience vers l’atteinte de son bonheur absolu.

L’humanité entrée depuis peu dans l’ère de la personne, la religion de l’infini trouve son fondement dans la personne humaine qui est en communication avec tout ce qui existe dans l’univers connu. C’est une recherche constante de la communication harmonieuse avec soi et les autres et d’une communion intergalactique avec les êtres les plus conscients de l’univers, tentant par-là même d’atteindre la conscience cosmique de tout ce qui représente le vivant à l’infini, car tout est relié dans l’univers. C’est une recherche à l’infini, grâce à la science et à la spiritualité, basée sur la vérité, le bien (le bonheur individuel et collectif) et la justice envers tout ce qui existe et peut exister dans l’univers.

9e CONCLUSION

1. Nous devons respecter le prophète Raël qui a accepté, à la demande des ÉLOHIM, de faire connaître à toute l’humanité leurs messages. Toutefois, une confusion à éviter : ne pas confondre sa personnalité avec les messages, car aux yeux des Élohim le messager n’a aucune importance.

2. Ce serait néfaste de nier la réalité des messages sous prétexte que le prophète Raël s’accorderait avec tous ceux et celles qui, avant lui, ont compris la véritable signification du mot ÉLOHIM comme, par exemple, Jean Sendy et Édouard Dhorme, et aurait même, selon certains, copié sur ces auteurs.

C’est pourquoi ce serait contradictoire de prétendre que, si Raël avait vraiment rencontré les Élohim, il aurait dû s’en tenir à faire comprendre la vérité de la genèse sumérienne et la fausseté de la Bible hébraïque !
À la fin de la partie conclusive de mon étude, je souligne l’importance de
la vérité.

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10. Clarifions certaines données.

10.1 L ’express ion Genèse biblique judéo-chrétienne.

Il y aurait lieu de dissocier la tradition chrétienne de la genèse biblique qui est
à proprement parler hébraïque, judaïque. Celle-ci implique la TORAH qui raconte, entre autres, deux récits de la création que les Hébreux ont
consignés particulièrement dans le livre de La Genèse. L’Ancien Testament renferme des Livres apparus depuis le Xe siècle av. J.-C. avec les Psaumes jusqu’au 1er siècle av. J.-C., avec le Livre de la Sagesse. Les Livres sont de longueur inégale et de genres divers. 55 Après la venue de Jésus, les églises
chrétiennes, dans leurs enseignements, ont reconnu à l’instar de Jésus la Loi et les Prophètes, c.-à-d. la Bible hébraïque. Outre le fait de reconnaître et de traduire ce qu’ils appellent l’Ancien Testament, 56 elles ont complété la
révélation avec le Nouveau Testament qui regroupe quatre évangiles, un
certain nombre d’épîtres, les Actes des apôtres et l’Apocalypse de Jean.

10.2 La conception du péché originel.

Cette conception remonte au IVe siècle apr. J.-C., soit à Saint Augustin, Augustin d’Hippone, un Père de l’Église. Comment la définir ? Je laisse la parole au pape Pie XII qui en parle dans son encyclique Humani generis
(1950). 57 D’après le magistère catholique, le péché originel
« tire son origine d’un péché vraiment personnel commis par Adam, et qui,

répandu en tous par la génération, se trouve en chacun et lui appartient. »

Or cette conception n’est pas reconnue par la théologie chrétienne orientale, l’Église d’Orient. Elle n’est reconnue que par la théologie chrétienne occidentale, l’Église d’Occident. C’est uniquement la croyance des catholiques romains rattachés à l’Église de Rome, non celle des croyants dits orthodoxes rattachés aux églises orientales, donc aux patriarches orientaux. Au point suivant de mon étude, j’explicite le sens que les messages de 1973-75-78 accordent au péché originel.

55 Livres historiques, prophétiques et sapientiaux.

56 Le mot testament testamentum en latin – signifie alliance. Les alliances dans la Bible sont des contrats écrits entre Dieu et les humains. À ce sujet, Richard FRIEDMAN, l’auteur

de l’ouvrage Qui a écrit la Bible ? décrit ce qui suit à la page 115 : D’après l es sour ces

bibliques, J évoque une alliance entre Dieu et Abraham et J et E peignent une alliance entre

Dieu et le peuple d’Israël au Mont Sinaï (l’Horeb) à l’époque de Moïse. Le Deutéronome (source P) laisse entendre que la loi mosaïque ne se limite pas aux seules lois données à Sinaï/Horeb. Elle comprend aussi les lois que Yahvé donne à Moïse dans les plaines de Moab, à la fin des quarante ans de traversée du désert. Autrement dit, elle inclut les lois du Deutéronome. Plus tard, une autre alliance apparaît entre Dieu et le Roi David.

57 Encyclique Humani generis de Pie XII (1950), dans Textes doctrinaux du magistère de

l’Église sur LA FOI CATHOLIQUE traduits et présentés par Gervais Dumeige, Éditions de

l’Orante, Paris, 1975, p. 145.

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10.3 Qui sont les NÉPHILIM dont parle la Bible hébraïque ?

Selon le Dictionnaire biblique déjà cité, 58 les NÉPHILIM sont des GÉANTS tirés d’une tradition mythologique populaire. Race orgueilleuse, dit-on. Nés de l’union des mortelles (filles des hommes) et des êtres célestes (appelés fils de Dieu). Leur perversité serait l’une des causes du déluge. On les compare à
des anges déchus. De la lignée de SETH à partir du IVe siècle av. J.-C. les
filles des hommes étant de la descendance de Caïen.
Dans l’ouvrage déjà cité, 59 Yannick AUFFRET qui étudie la Bible hébraïque depuis plusieurs années précise qui sont les Néphilim. Il cite le passage de Genèse 6, 4 qui raconte l’union des Fils de Dieu les Néphilim avec les filles des hommes. Or Néphilim signifie « descendus ». Ils ont des enfants avec les femmes de la terre. Et ces enfants sont des hommes de renom les Atlantes, selon lui. Plus tard, on percevra les Néphilim de façon péjorative comme les
« déchus (du ciel) ». Car il y eut un schisme chez les Caïnistes. Il fait référence à
Genèse 14, 5 et au livre des Nombres 13, 33 d’où le mythe des « Géants », car
ils étaient de haute taille par rapport aux Hébreux.

10.4 La place de la femme

et le principe féminin & masculin dans la Bible hébraïque.

1. La place de la femme.

Je le redis : Il serait faux de prétendre qu’il n’y aurait qu’un seul auteur de la Bible, un seul scribe. Certains le présentent comme un être puritain à l’esprit fermé. Il aurait modifié la structure de la Genèse biblique pour l’adapter à ses besoins, à ses scrupules sexuels. Il aurait plagié les textes sumériens pour se venger des femmes parce qu’il ne les aimait pas. Il aurait cherché à diminuer, contrôler et culpabiliser la femme et ses descendants, de génération en génération. De plus, des accusations de falsification, de traficotage, de plagiat de la genèse sumérienne, de malhonnêteté et de malice n’ont pas leur raison d’être.
Cette charge à fond de train m’apparaît grandement exagérée. J’y décèle une vision qui dépasse, et de loin, la Bible hébraïque proprement dite. Cette vision rejoindrait plutôt l’enseignement dogmatique et moral très étriqué de l’Église catholique romaine et, plus largement, des églises chrétiennes. Encore pouvons-nous faire référence apparemment à l’interprétation abusive de l’épisode de la Genèse où la femme aurait été rendue coupable de la chute de l’homme et de son exclusion du Paradis terrestre comme cela apparaît dans ce passage de l’Ecclésiastique :

58 J. DHEILLY, Qui a écrit la Bible ? p. 449-450.

59 DEMARCQ & AUFFRET, Bible & OVNI, passim. Sur les Néphilim, p. 119-120, 121-123,

129-130, 130-142 (les Caïnistes, des Géants par rapport aux Hébreux).

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« C’est par la femme qu’a commencé le péché, c’est à cause d’elle que nous mourons tous. » (Ecclésiastique 25, 24).
Dans un des récits de la création de l’humanité, l’homme accuse la femme de l’avoir trompé. Cette lecture est à un niveau littéral. Il faut dépasser cette allégorie.
En effet, les messages de 1973-75-78 vont encore plus loin dans l’explication de ce qui s’est réellement passé. Ils enseignent l’intervention de sept équipes de créateurs Élohim. Or l’une d’elles, conduite par LUCIFER, a livré la connaissance de l’arbre de la science du bien et du mal. C’est là le sens originel du prétendu péché originel évoqué précédemment. Il y eut une transgression d’une loi dans l’infini, à savoir que les créateurs ne devaient pas établir de liens charnels générant une descendance avec les êtres qu’ils venaient de créer. Le clan de LUCIFER a enfreint cette règle, cette loi.

Y a-t-il vraiment eu faute, péché, car dans les faits la vérité n’est pas mal en soi ? C’est de façon objective que les faits sont racontés. Le péché est de n’avoir pas OBÉI AU PLAN DES ÉLOHIM CRÉATEURS. Ce fut une entorse, une enfarge, une entrave à leur plan.

2. Le principe féminin & masculin dans la Bible hébraïque.

À ce propos, on peut lire ce qui suit sous la plume de Pierre JOVANOVIC :
« D’office, le principe féminin a été remplacé par le principe masculin. Pourquoi ? Première réponse évidente : pour le scribe J (c’est ainsi qu’il le dénomme) dieu ne pouvait pas être féminin. Il est hébreu. » 60
Pour tenir de tels propos, il faut être ignorant de la réalité de Yahvé. En hébreu, YAHVÉ ou IAHVÉ 61 est le Tétragramme sacré des Hébreux : YOD HÉ WAW HE. Pour eux, le Tétragramme Sacré, c ’est le P ère - Mère. En effet, décomposons l’écriture hébraïque de ce mot. Les quatre lettres qui le forment ont pour valeur guématrique 62 le nombre 26. YOD =
10, HE = 5, WAW = 6, HE = 5.

60 Pierre JOVANOVIC, Le Mensonge Universel, Éd. Le Jardin des Livres, p. 112-113.

61 Le nom hébraïque Yahvé est une forme archaïque de la 3e personne de l’imparfait du verbe

être (notre présent en français). On le traduit par Il est. Dans le sens de Il fait être. Essentiellement l’existant. D’où l’idée de source d’existence. Quand Yahvé parle de lui- même, il dit : « Je suis. Je suis celui qui est. Je suis qui je suis. » Ce mot contient toutes les formes du verbe être. On pourrait le traduire en français par « est-étant-sera-été-fut ». Selon les messages de 1973-75-78, YAHVÉ est aussi un nom de fonction, président du Conseil des

Éternels, il représente les Éternels qui demeurent en contact avec leur création.

62 Yannick AUFFRET, Bible & OVNI, p. 51 explique l’un des processus pour comprendre la

Cabale ou Kabbale, cette science des lettres et des chiffres : la Guématrie ou Gématrie. C’est la science de la valeur numérique des lettres. Pour établir cette valeur, on fait le total des valeurs numérales de chacune des lettres qui composent le mot.

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Or, dans ce mot, deux lettres sont masculines : YOD et WAW. Et une lettre, reprise deux fois, HE, est féminine. Selon A. D. GRAD, cette lettre est « féminine par excellence », dit-il. Autrement dit, le HE distingue la femme de l’homme en hébreu. ISCH en hébreu (ALEPH YOD SHINE) veut dire Homme : il possède un YOD masculin, tandis que ISCHAH en hébreu (ALEPH SHINE HE) veut dire Femme : elle est dépourvue de YOD, mais possède le HE féminin. 63
L’auteur, Pierre JOVANOVIC, se trompe en affirmant, d’une part, que « le principe féminin a été remplacé par le principe masculin » dans la Bible hébraïque et, d’autre part, que Yahvé (il l’appelle dieu) « ne pouvait pas être féminin. Il est hébreu. » ! Il démontre ainsi qu’il tient un discours empreint de préjugés défavorables aux Hébreux, pour ne pas dire plus…

PARTIE CONCLUSIVE


1. La Bible, rendue maintenant accessible à tous, permet de mieux la comprendre grâce aux messages.

J’ajoute que, bien avant la venue sur scène du prophète Raël, la Bible (Ancien et Nouveau Testament) a été largement diffusée à travers tous les continents, dans plusieurs centaines de langues et dialectes parlés à travers le monde. Il n’y a donc pas de hasard lorsque les Élohim se sont adressés une fois de plus à un messager pour faire connaître davantage à l’humanité leur œuvre de création. De plus, le fait de diffuser leurs messages de 1973-75-78 à la fin du XXe siècle a encouragé les gens à lire
ou à relire la Bible. L’humanité a donc été préparée mentalement à recevoir les messages transmis à Raël. Par ailleurs, beaucoup d’auteurs et d’écrivains se sont penchés sur leur table de travail pour faire comprendre la teneur des écrits bibliques.
Pour ma part, après des études universitaires en théologie et mon ordination à la prêtrise dans l’Église catholique romaine, j’ai pris conscience de la grande portée des écrits faisant la lumière sur ce que les
ÉLOHIM ont fait sur terre. Après des études classiques en latin et en grec, j’ai étudié la Bible à la Faculté de Théologie de l’Université Laval. J’ai appris des rudiments d’hébreu. En dépit de toutes ces connaissances, quand j’ai connu les messages en 1976, j’ai ouvert mon esprit et mon cœur
à l’intelligence des écritures bibliques. Comme plusieurs de mes
contemporains, j’avais lu des écrits de Jean Sendy et de Jacques Vallée,
pour ne citer que ces deux auteurs, en plus de la lecture de la Bible dans
diverses éditions, notamment la Bible de Jérusalem, la Bible de La Pléiade
avec Édouard Dhorme ou celle d’André Chouraqui.

63 A. D. GRAD, Moïse l’Hébreu, p. 120-121.

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Ce qui m’a allumé, ce sont les réflexions que les messages m’ont invité à faire sur cette révélation apparue à l’aube du IIIe millénaire de notre ère. C’est pourquoi je me suis distancé des enseignements théologiques chrétiens et catholiques pour me rallier aux messages de 1973-75-78. Je ne suis pas le seul à avoir agi ainsi. Beaucoup de gens ont pris la peine de parcourir la Bible. Ils se sont vite rendu compte que ce sont des extraterrestres qui sont venus sur terre créer la vie. Indépendamment des dogmes religieux, ils ont compris cette révélation par eux-mêmes. Ils n’ont pas eu besoin d’un prophète pour le leur enseigner.
Mais, à la lecture des messages, ils se sont interrogés sur le POURQUOI des messages. D’où leur approfondissement de la Bible, des messages et même des prophéties qui sont d’autres formes de communication des créateurs pour faire connaître leurs desseins concernant notre humanité. D’ailleurs la Bible contient beaucoup de prophéties qui se sont déjà réalisées.
Certes, ce ne sont pas tous les croyants qu’ils soient Juifs, Chrétiens ou Musulmans, par exemple qui acceptent de reconnaître que DIEU comme tel n’a jamais existé, que ce mot (sauf exceptions) a faussement traduit le terme ÉLOHIM qui existe dans la Bible depuis des millénaires. Ce sont les dogmes définis par les églises chrétiennes autant en Orient qu’en Occident qui ont entretenu l’idée que DIEU a créé l’univers. Or les messages de 1973-75-78 clarifient cette fausse idée d’un dieu créateur par la connaissance des ÉLOHIM qui, venus sur terre y créer la vie, sont des
êtres semblables à nous, parce qu’ils nous ont créés à leur image, comme
à leur ressemblance.
Mentionnons que, parmi les croyants, se trouvent les Juifs fidèles à la Loi et aux Prophètes, qui n’osent même pas prononcer le nom divin Yahvé ou Élohim. De plus, même si les musulmans croyants en Allah et leur prophète Mahomet acceptent le CORAN qui, tout en étant le rappel de la Bible, enseigne que Jésus n’est pas un Dieu mais un messager, un prophète, ils traitent quand même de blasphémateurs ceux qui osent s’en prendre au prophète Mahomet. Ils prouvent ainsi qu’ils n’ont pas compris l’enseignement du prophète… Et ainsi de suite pour les autres révélations antérieures aux messages de 1973-75-78.

2. La vérité à notre portée grâce aux messages.

Il importe de reconnaître que la vérité est éternelle, qu’il y a continuité de la vérité dans le temps. Dans le passé, il y a des traces de la vérité, car les fondements, les preuves de la vérité sont dans le passé. Nous avons accès
à la vérité par nos questionnements, nos recherches, nos réflexions. La vérité s’agrandit dans la mesure où notre conscience est là. Elle s’agrandit grâce aux personnes les plus conscientes qui donnent des informations sur la vérité.

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Genèse sumérienne, genèse biblique et les messages transmis par Raël en 1973-75-78

Nos créateurs les ÉLOHIM sont conscients de la vérité. Leurs messages passés et présents nous dévoilent leur conscience de la vérité. À leur demande, la vérité dans le passé a été diffusée à un petit nombre. Au temps présent, elle est diffusée au plus grand nombre. Elle le sera encore dans l’avenir, tant et aussi longtemps qu’ils vivront dans l’éternité. Dans tous les cas, grâce à la parole et aux mots qui consignent leur parole. Par leurs messages de 1973-75-78, les ÉLOHIM ont tracé un sillon qui nous permet de marcher dans leurs pas, non plus à tâtons, mais dans la lumière.
Ce n’est pas parce que le petit nombre a eu accès à la vérité dans le passé, ce n’est pas parce que le plus grand nombre a accès à la vérité présentement, que la vérité devient fausse, devient mensonge. Les prédécesseurs des ÉLOHIM, ceux-là mêmes qui les ont créés, détenaient la vérité. Les ÉLOHIM ont repris le flambeau de leurs ancêtres. À notre tour, nous prenons le flambeau pour poursuivre notre route dans l’infini du temps et de la matière.
Ce n’est pas parce qu’une personne dévoile pour la première fois une vérité qu’elle en devient l’unique propriétaire. L’important, ce n’est pas de dire que je suis le premier à détenir la vérité, mais d’y avoir accès. L’important, c’est d’avoir accès à la compréhension de cette vérité. C’est ce que les ÉLOHIM ont livré dans leurs messages de 1973-75-78.

3. Raison d’être des messages : Savoir qui sont les Élohim et pourquoi les messages nous ont été donnés à notre époque.

La raison d’être des messages transmis par Raël, c’est de diffuser largement à toute l’humanité QUI sont les ÉLOHIM et POURQUOI les messages nous ont été donnés à notre époque, soit à la veille d’entrer dans l’ère du Verseau.
À la lumière des messages, nous pouvons comprendre les SIGNES DES TEMPS et COMMENT LES INTERPRÉTER. Il nous faut voir quels sont les enjeux majeurs qui confrontent l’humanité et les peuples à se tourner vers l’avenir et à envisager la façon de vivre ensemble dans l’avenir.

4. Gestes à poser pour vivre ensemble sur terre.

C’est pourquoi il importe de poser les gestes nécessaires pour vivre ensemble sur terre en commençant par les suivants :

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1. Abolir les guerres, les armées et les armes.
2. Établir la paix sur terre.
3. Fidéliser les militaires au service de la paix, en assurant le maintien de l’ordre et de l’harmonie entre les citoyens et citoyennes d’une nation ou entre les nations, veillant au bonheur et au bien-être de tous les peuples de la terre.
4. Réorganiser les gouvernements des nations sur une base géniocratique et humanitaire.
5. Veiller au respect de toutes les formes de vie sur terre, des environnements et des écosystèmes et de leur équilibre.

5. Les messages des Élohim, non ceux de Raël.

Contrairement à la prétention de certains de dire que c’est un imposteur, un menteur, Raël est vraiment le messager choisi par les Élohim pour livrer leurs messages. Toutefois les messages des Élohim ne sont pas les messages de Raël, ils ne lui appartiennent pas. Car comme messager, selon les Élohim eux-mêmes, Raël n’a aucune importance. Il s’agit essentiellement des messages de nos créateurs les Élohim.
Il importe de bien les analyser pour les comprendre véritablement, à la lumière des écrits passés dont les prophéties et tout particulièrement la Bible (Ancien et Nouveau Testament) à laquelle les Élohim réfèrent pour montrer comment ils sont intervenus au cours de notre histoire, depuis plusieurs millénaires, comme créateurs de l’humanité en laboratoire. Yahvé a demandé à Raël. le 13 décembre 1973. d’apporter avec lui la Bible qu’il avait achetée auparavant pour les rencontres subséquentes. La révélation s’est donc poursuivie à six reprises, soit du 13 au 18 décembre
1973 inclusivement.

6 . Raël a pris plu s d ’importance q ue les messages.

Or, plusieurs années après, soit à partir de 1990 et les années suivantes, Raël n’a pas tenu compte de la teneur des messages le concernant précisément comme messager, comme prophète. Il s’est mis au-dessus des messages. Il a pris plus d’importance que les messages eux- mêmes. Ce n’est pas parce qu’il a agi ainsi que nous devons rejeter les messages.

Nous devons voir que Raël a déformé dans ses agissements bien des aspects des messages des Élohim. À l’analyse, nous du MADÉ (Mouvement d’accueil des Élohim) nous nous sommes vite rendus compte que Raël a été utilisé par Satan pour éprouver son mouvement et l’humanité. Nous y avons vu l’épreuve de Satan.

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Raël n’a pas seulement été mis à l’épreuve sur le vaisseau interplanétaire
en compagnie de Yahvé, de Lucifer et de Satan. C’était très facile pour lui
à ce moment de suivre son père Yahvé. Ce test-là, il l’a remporté
facilement. Mais, surtout, depuis les années 1990, Raël ne s’est pas rendu
compte qu’il a fait passer le test de Satan à son mouvement et à l’humanité,
en raison de ses nombreux atavismes qui sont le lot de sa personnalité de
descendance royale. Il a été choisi avec toute sa personnalité par les
Élohim pour éprouver facilement son mouvement et l’humanité.
Remarquons que le livre de l’Apocalypse de Jean fait intervenir Satan ou le
Diable à notre époque, l’ère de la Révélation :
« Malheur à vous, la terre et la mer, car le Diable est descendu chez vous, frémissant de colère et sachant que ses jours sont comptés. » 64

7. Dans cette épreuve, nous devons prendre position.

Nous pouvons affirmer que, tous tant que nous sommes, nous avons été confrontés à prendre position pour ou contre les messages. D’abord, à reconnaître les Élohim et leurs messages indépendamment du messager qui les a portés. Puis, à redire à la suite des messages que le messager n’a aucune importance, que seuls les messages le sont. Bref, l’être humain face aux messages doit se positionner pour ou contre les Élohim. Il doit choisir son camp. Or le camp des êtres qui reconnaissent les Élohim forme l’humanité nouvelle. Ce sera l’Âge d’or dont parlent les messages.

8. Nous sommes à l’ère de la personne.

De plus, le point le plus important, c’est que l’être humain, la personne humaine prise individuellement, a une très grande importance, quelles que soient ses croyances. Car, dans notre évolution comme humanité, nous sommes rendus à l’ère de la personne. Chaque être humain, s’il en est conscient, est porteur du bien, de la vérité et la justice. Ces valeurs, chacun, chacune de nous les mettons de l’avant. Fini le temps des gourous. Tout être humain, quelles que soient ses options ou opinions religieuses et philosophiques, demeure le plus important.

9. Pourquoi nous adhérons aux messages.

Ce n’est sûrement pas parce que Raël le dit que nous adhérons aux messages. À mon avis, nous y adhérons pour les raisons suivantes :

64 Apoc., 12, 12. SATAN est le mot hébreu que les Septante (LXX) traduisent par Diable. Il signifie proprement Accusateur, Séducteur. Notez que les Septante (LXX) est un nom donné

à la traduction grecque de la Bible hébraïque, faite par 72 Juifs d’Égypte sous Ptolémée

Philadelphe (283 ou 282 av. J.-C.)

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1) Nous avons compris que les ÉLOHIM sont des êtres comme nous, venus d’une autre planète créer l’humanité à leur image, comme à leur ressemblance.
2) Nous avons compris que l’évolution à la Darwin est improbable, mais que l’évolution des êtres vivants est le fruit de la pensée et du savoir-faire des créateurs immédiats que nous nommons
ÉLOHIM et des créateurs lointains que sont les ancêtres des
créateurs qui perpétuent la vie à travers l’espace-temps.
3) La vie a toujours existé et existera toujours sous forme de matière
et d’énergie.
4) Il n’y a aucun début et aucune fin à l’univers. Autrement dit, tout
est dans tout. Les messages nous le redisent formellement.

Nous n’adhérons donc pas aux messages parce que Raël se dit « la voie, la vérité et la vie ». Cette affirmation est un ajout verbal qu’il a fait aux messages après les années 1992. Il les déforme ainsi, car il laisse entendre qu’il est l’unique « voie » sans laquelle les êtres humains ne peuvent avoir accès à la vérité et à la vie ! En quelque sorte un dogme copié sur celui de l’Église catholique romaine et que nous du MADÉ rejetons d’emblée. Ce faisant, Raël se hisse au même rang que les Élohim.
Et les membres de son mouvement se sont arrêtés à son doigt 65 au lieu de
regarder la direction qu’il indique.

Nous reconnaissons plutôt que Raël, tout comme Jésus il y a deux mille ans, est la voix des messages, le héraut, 66 le messager de nos créateurs. Il est celui qui montre la voie qu’il faut emprunter pour

comprendre la vérité. La vérité, ce sont les messages. La vie, ce sont les Élohim qui nous ont créés et qui, selon leur volonté, peuvent nous recréer.

10. Aucune raison d’enlever à quiconque sa transmission du plan cellulaire.

Même si Raël, pour éviter de perdre sa crédibilité aux yeux de ses membres, enlève la transmission du plan cellulaire à des membres qui ont initialement reconnu les Élohim et le messager qui a transmis leurs messages, nous constatons qu’il enfreint la nature et la portée des liens que les Élohim établissent en demandant à ceux et celles qui ont pris connaissance des messages de faire transmettre leur plan cellulaire.

65 Le 3e message, Accueillir les extra-terrestres, chap. II Nouvelles révélations, Mon Père qui est dans les cieux, éd. 1983, p. 85 : « Ne regardez pas mon doigt, mais la direction qu'il indique ! »

66 Dans le Nouveau Petit Robert de la langue française (2010), le héraut est défini comme une

personne qui a pour fonction d’annoncer la venue de qqn ou de qqch.

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Faire transmettre son plan cellulaire, c’est un geste personnel que chacun, chacune accepte de poser en toute lucidité. Ce geste, personne

ne p eut l’ ab olir ou le sup p rim er, m êm e p as le p rop hète .

Il y a bien d’autres points que je pourrais soulever. Notre site comme

Mouvement d’accueil des Élohim le MADÉ en parle abondamment. 67

11. S ’interroger sur le pourquoi des égarements du prophète.

L’important c’est de s’interroger sur le pourquoi, la raison d’être des

égarements du prophète à l’égard des messages des Élohim. Nous

considérons que les égarements du prophète forment une épreuve à laquelle personne ne peut rester indifférent. Plusieurs des documents qui figurent sur notre site Web traitent de cette épreuve que nous identifions comme le test de Satan, comme l’épreuve de Satan.

Face à ces égarements, nous devons prendre conscience des messages et ne nous en tenir qu’à eux seuls, indépendamment de ce que peut ou pourrait dire ou penser Raël.

12. En conséquence, nous refusons de poser certains gestes.

Lesquels ?

1) Mettre Raël au même rang que les Élohim.

2) Lui vouer un culte comme à un dieu qu’on prierait.

3) L’affubler de titres comme Sa Sainteté, le Maitraya, etc.

4) S’agenouiller devant lui.

5) Ériger des statues à son effigie.

6) Croire cette hypothèse fallacieuse enseignée par Raël comme un dogme qui laisse entendre que la maladie constituerait le système immunitaire de l’humanité.

7) Faire partie de l’Ordre des Anges qui, tel un harem, regroupe des femmes qui, à leur majorité, sont entièrement vouées au prophète dont certaines de façon exclusive.

8) Maintenir l’Ordre des Chérubins, un quasi-ordre qui regroupe des jeunes filles n’ayant pas encore atteint leur majorité, mais qui se préparent à faire le saut dans l’Ordre des Anges une fois franchi le cap de leur majorité.

9) Suivre la conscience de Raël quand il dit ou agit de façon contraire aux messages, en dépit du fait qu’il rejette de son mouvement quiconque manifeste une opposition à ses directives ou à ses actions contraires aux messages.

10) Rejeter Raël et les messages parce qu’il aurait menti à l’humanité en prétendant avoir fait un clonage.

67 Notre site Web : http://www.mouvementdaccueildeselohim.org Voir également notre 2e site :

http://www.ordredesapotresdesdernierstemps.org

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13. Sans lui manquer de respect, nous tenons à ce que Raël rectifie ses égarements des messages.

Si nous dénonçons les égarements de Raël, nous ne lui manquons pas de respect. Cependant nous sommes dans l’obligation morale de lui demander de les rectifier dans le respect des messages et celui des Créateurs. Nous respectons en cela l’avertissement de Yahvé dans le 3ème livre déjà cité. Voici les termes de ce que Yahvé nous dit :

« Refusez toute hiérarchie sous-entendant une suppression de votre responsabilité pour les actes que vous accomplissez. » 68
Or cette directive annule toute autre directive, même celle venant des deux premiers messages (1973-75). Sinon, nous causons et causerons des préjudices à l’humanité.
À ce propos, il est important de relire sur notre site Web la réponse que nous donnons aux Évêques raëliens canadiens à la suite de leur courriel qu’ils nous ont adressé en 2009.
L’important n’est plus de nous acharner sur la personne même du prophète Raël, mais de faire valoir l’importance des messages pour assurer l’harmonie entre les peuples et la survie de l’espèce humaine à travers le temps et l’espace. En un mot, devenir cette humanité nouvelle pour redonner espoir et vie aux terriens et terriennes.
Notre mission est grande. Elle est merveilleuse. L’important c’est de nous donner mutuellement la main pour que la chaîne de la vie et de l’humanité que nous formons ne casse pas.
Victor LeGendre, président Mouvement d’accueil des Élohim le 24 décembre 2010.

68 3e livre, Accueillir les Extra-terrestres, chap. III Une religion athée, La déresponsabilisation, p. 111.

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Éditions du Rocher, 2003. Passim. Sur la genèse sumérienne et la genèse

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FRIEDMAN, Richard, Qui a écrit la bible ? La prodigieuse quête des auteurs de l’Ancien

Testament, Éditions Exergue, Collection Foi et histoire, 1997. Ouvrage publié en

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GRAD, A. D.,

Moïse l’Hébreu, Éditions du Rocher, 1985.

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HÉTU, Gilbert, Genèse 1, 1. Manuscrit de 26 pages, non publié, rédigé dans les années 1980.

ICKE, David, Le plus grand secret, tome 1, Louise Courteau éditrice inc. Québec,

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La Bible de Jérusalem, LA SAINTE BIBLE traduite en français sous la direction de

l’École biblique de Jérusalem, Les Éditions du Cerf, Paris, 1973.

L’Atlas des civilisations Le Monde, No hors série, coédition la vie le monde 2009-

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PIE XII, Encyclique Humani generis (1950) dans Textes doctrinaux du magistère de

l’Église sur LA FOI CATHOLIQUE traduits et présentés par Gervais Dumeige,

Éditions de l’Orante, Paris, 1975.

SITCHIN, Zecharia, La 12ième Planète, La surprenante et véritable Première Chronique de la Terre, Louise Courteau éditrice inc. Québec, 2000. Traduction de The 12th

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SOUZENELLE, Annick de, La lettre chemin de vie, Le symbolisme des lettres hébraïques. Éd. Albin Michel. Collection Spiritualités vivantes. 1993.

RAËL,

1er message, Le livre qui dit la vérité, L’Édition du Message, 1974.

2e message, Les extra-terrestres m’ont emmené sur leur planète, L’Édition du

Message, 1975.

3e message, Accueillir les extra-terrestres, Fondation Raëlienne, 1978. Impression

de 1983.

Revue Les Dossiers des Grands Mystères de l’Histoire, no 24, août 2009, l’article de

Laurent WEINGARTEN « Les Manuscrits gnostiques de Nag Hammadi », p. 7-50. WEINGREEN, J., A Practical Grammar for Classical Hebrew, Oxford.

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